Le plan routier imaginé par Châtel-St-Denis devrait avoir lieu, mais… pas tout de suite. Le Tribunal cantonal a rendu en ce début d’année son verdict après trois ans d’une procédure judiciaire opposant la commune au canton. Ce dernier avait rejeté le tracé proposé. Le motif? La destruction de deux bâtiments anciennement classés à la route de Vevey 32 et à l’Avenue de la Gare 3. Un camouflet pour Châtel-St-Denis qui voulait ainsi désengorger le trafic.

Finalement, «le Tribunal cantonal a rejeté le recours de la commune», annonce cette dernière dans un communiqué. Toutefois, il estimerait «qu’il n’y a pas lieu de revoir l’itinéraire choisi, en respect de la stabilité des plans». La commune verrait donc ses plans validés, mais pas dans la temporalité imaginée par Châtel-St-Denis. Selon la justice, de simples projections ne suffisent pas pour démolir les deux bâtiments. Seules «des difficultés de circulation réelles» le seraient. Une décision que la commune regrette car elle aurait voulu agir avant de constater des problèmes. Elle ne recourra toutefois pas au Tribunal fédéral. Geoffroy Brändlin