Le Conseil d’Etat promet une évaluation en profondeur du Service de l’enseignement obligatoire de langue française, mais estime impossible d’examiner l’impact des politiques éducatives sur la performance des élèves. Il faudrait «une méta-analyse» qui prendrait des années.
YANN GUERCHANIK
ÉCOLES. En décembre, dix députés demandaient un audit externe du Service de l’enseignement obligatoire de langue française (SEnOF). Dans leur mandat, ils évoquaient une situation «alarmante», «un climat de rupture de confiance alimenté par des suspicions d’abus d’autorité et de mobbing» entre la direction du service et les employés sur le terrain (La Gruyère du 14 décembre).
Sans attendre que le Grand Conseil accepte ou non le mandat, le Conseil d’Etat avait décidé de lancer l’audit afin «d’établir les…