Durant le Vendée Globe en cours, les navigateurs dorment peu et de manière fractionnée.
Qu’en est-il sur d’autres épreuves d’endurance comme l’ultra-trail ou l’ultracyclisme?
Tour de la complexe question du sommeil avec plusieurs athlètes de la région.
ANN-CHRISTIN NÖCHEL
SPORT ET SOMMEIL. Quarante skippers sont partis le 10 novembre des Sables-d’Olonne sur leur monocoque pour un tour du monde à la voile en solitaire et sans assistance. Sur cette course de 45 000 kilomètres qui ne s’arrête jamais, ils sont théoriquement censés rester éveillés 24 heures sur 24. En pratique, passer 80 jours sans fermer l’œil est humainement impossible.
Pour gérer leur sommeil, la plupart des marins sont accompagnés par des spécialistes. Malgré ce suivi, les concurrents dorment très peu: entre 4 et 6 heures…