Avec "Conclave", le réalisateur Edward Berger démontre que n’est pas pape qui veut

sam, 07. déc. 2024

Samedi cinéma
PAR XAVIER SCHALLER

CONCLAVE. Le Vatican, son ambiance feutrée et masculine, ses intrigues… Avec une redoutable habileté et un souci du détail quasi liturgique, le réalisateur Edward Berger construit, pour son film Conclave, un décor fastueux et oppressant.

L’histoire s’ouvre après la mort, soudaine et plus ou moins mystérieuse, du souverain pontife. Les premières scènes montrent les rituels hors du temps qui y sont liés. Grandioses de pompe et de sobriété, elles valent à elles seules le prix du billet. Avec A l’Ouest, rien de nouveau, le réalisateur allemand avait remporté quatre Oscar, dont celui de la photographie. Cette fois encore, cette dernière est admirable.

Dans ce décorum déroutant et exotique pour le commun des mortels, il pose son intrigue liée à l’élection du…

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