A-t-on réellement besoin de faire de l’auto-stop en Suisse, vu l’étendue du réseau ferroviaire et des transports publics? Qui sont ces personnes qui pratiquent l’art du pouce levé sur le territoire helvétique? Des auto-stoppeurs locaux se prêtent au jeu des anecdotes hautes en couleur et riches en rencontres improbables.
ANN-CHRISTIN NÖCHEL
«Pour moi c’est un peu un mode de vie, ça se rapproche d’un acte militant», glisse d’emblée Olivier Percebois-Garve. Le Bullois, adepte de la discipline «marche et vol» alliant randonnée et parapente, n’a ni voiture ni permis. A contre-courant de l’ère où chacun possède son propre véhicule, le natif du nord-est de la France a choisi de mettre un peu de piment dans son quotidien en y intégrant l’autostop… et ainsi de renoncer à une certaine forme de…