Votre journal entre dans l’ère numérique: un nouveau site internet, des écrans TV, une présence sur les réseaux sociaux et une application smartphone dans les jours qui viennent. En attendant les tablettes tactiles.
PAR JEROME GACHET
C’est une révolution que vit ce journal. Vieille de 129 ans, La Gruyère s’offre un bain de jouvence numérique. Nous proposons en effet à nos lecteurs une présence sur les canaux de communication multimédia.
Qu’on ne s’y trompe pas: ces nouveautés, gratuites, ne se font pas au détriment de la version papier. Les nouveaux moyens de communication complètent le journal, mais ne le remplacent en aucun cas.
Trihebdomadaire paraissant le mardi, le jeudi et le samedi, La Gruyère ne peut techniquement pas donner bon nombre d’informations tout de suite. Ce sera désormais possible grâce à ce nouvel outil. Voici, point par point, la nouvelle donne.
l le site internet
Convivial, le nouveau site de La Gruyère (www.lagruyere.ch) donne régulièrement des informations sur la région. Des informations le plus souvent courtes. Ce qui compte tout d’abord, c’est que les nouvelles circulent. Ensuite, c’est dans le journal que l’on trouve des développements, des analyses, des commentaires, etc.
Nous donnons toujours la priorité à la version papier. Par ailleurs, la version PDF (payante) est disponible comme avant.
Le site se veut également interactif avec la possibilité, pour nos lecteurs, de commenter un article. Nous vous proposerons également régulièrement des sondages.
Que les fans de nos rubriques traditionnelles se rassurent: les séquences d’archives (vidéos), les chroniques patois (audios), les nécrologies, les convois funèbres, les courriers de lecteurs et quelques autres sont toujours accessibles.
l Des écrans TV
La Gruyère est un journal proche de ses lecteurs. Une position qui va encore se renforcer avec la présence d’une quinzaine d’écrans TV dans des endroits fréquentés du Sud fribourgeois, comme des cafés, des commerces, des banques, un cinéma ou un salon de coiffure.
Ces écrans qui diffuseront les infos ainsi que, comme tous les autres canaux, les annonces publicitaires. Certains écrans sont activés dès aujourd’hui. Les autres le seront prochainement. Le parc TV sera progressivement élargi.
l Les réseaux sociaux
Le trihebdomadaire du Sud fribourgeois sera également présent sur Facebook ainsi que sur Twitter. Sur ces réseaux sociaux, le journal se donnera à lire et se prêtera aux interactions. Les lecteurs auront ainsi la possibilité de s’abonner pour recevoir les dernières news qui concerne leur région.
l L’application pour les smartphones
Selon les dernières statistiques, plus de deux millions de smartphones sont en circulation en Suisse. La Gruyère se devait donc de posséder son application. On y trouvera aussi des nouvelles régionales, des infos pratiques, ainsi que des annonces publicitaires classées.
A noter que cette application est disponible en versions iPhone et Android. Toutes deux sont prêtes et seront téléchargeables dans les jours à venir, le temps de répondre au processus de validation.
l Les tablettes
La constellation multimédia ne serait pas complète sans une présence sur les tablettes tactiles telles que le fameux iPad. Ce sera le cas d’ici au printemps prochain.
Première en Suisse romande
Des journaux locaux qui se mettent au multimédia sous toutes ses formes? Voilà qui est rare. En Suisse romande, en tout cas. Il est vrai que le développement d’un tel projet est onéreux et il a été longtemps réservé aux grands médias. Mais outre-Sarine, une douzaine de petits éditeurs ont opté pour le concept qu’utilise dès aujourd’hui La Gruyère. Ils ont eux aussi fait appel à la société Consenda, basée à Gstaad, qui propose un concept clé en main. Cette entreprise a réalisé sa première expérience avec le Saanen Anzeiger, à Gstaad, il y a trois ans. Des titres comme l’Engadiner Post, le Neue Fricktaler Zeitung ou le Willisauer Bote lui ont emboîté le pas. Le financement du système se fait par la publicité. En effet, les annonces qui paraissent dans le journal sont également diffusées sur les canaux numériques, ce qui leur garantit davantage de visibilité. Que coûte la mise sur pied d’un tel projet? «Les deux postes les plus élevés sont les écrans (50000 francs) et l’adaptation du logiciel (30000 francs), répond Philippe Clément, éditeur de La Gruyère. Nous espérons équilibrer les comptes l’année prochaine et dégager un bénéfice dès 2013. Les échos que nous avons eus des éditeurs de Suisse alémanique étaient excellents: pratiquement tous les annonceurs sont d’accord de payer un supplément pour être diffusés sur ces nouveaux canaux.» JG
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