Ludovic Chammartin repart du bon pied

| mar, 31. Jan. 2012
Le poids léger de Romont a obtenu samedi son quatrième podium en Coupe du monde de judo. Des points en vue des jeux Olympiques de Londres.

PAR THIBAUD GUISAN


Ludovic Chammartin a réussi son retour à la compétition. Le poids léger de Romont (–60 kg) est monté samedi sur la troisième marche du tournoi de Coupe du monde de Tbilissi (Géorgie). «Je suis évidemment content du résultat, d’autant plus que je sors de quatre mois de blessure», commente-t-il.
Le judoka de 26 ans avait en effet passé une partie de l’automne à soigner une hernie cervicale, puis une déchirure aux adducteurs. Il avait disputé sa dernière compétition le 12 novembre aux Iles Samoa (élimination en quarts de finale). C’est sa quatrième médaille de bronze à ce niveau, après ses podiums obtenus l’an dernier à Miami, au Venézuela et en Ouzbékistan.
Ludovic Chammartin marque également des points – en l’occurrence 40 unités – en vue d’une qualification pour les jeux Olympiques de Londres. «Je pointe toujours autour de la 20e place du ranking olympique», explique-t-il. Les 22 meilleurs athlètes de la catégorie – un par nation – décrocheront leur ticket. Les qualifications courent jusqu’au championnat d’Europe, fin avril en Russie.


Stoppé en demi-finale
A Tbilissi, Ludovic Chammartin a remporté ses deux premiers combats par ippon, en un peu plus de deux minutes (sur cinq): face à Ali Rzayek (Azerbaïdjan) et au Russe Sergey Krtyan.
Il a ensuite été stoppé en demi-finale par l’Israélien Artiom Arshansky. «Ce combat me laisse de de gros regrets, commente Ludovic Chammartin. Je perds contre un adversaire à ma portée. J’ai fait une grosse erreur en fin de combat qui m’a coûté cher.» Après 4’28, l’Israélien, qui menait waza-ari, a en effet placé un contre synonyme d’un nouveau waza-ari et de victoire (un double waza-ari se transforme en un ippon).


A six secondes du gong
Ludovic Chammartin a ensuite livré un gros combat dans la petite finale pour la troisième place. Mené deux fois au score par le Letton Andrejs Magers (yuko, puis waza-ari), le Romontois est revenu à chaque reprise au score, avant de marquer un waza-ari victorieux à six secondes du gong. «J’ai eu un peu de peine à me remettre dedans après ma défaite en demi-finale, note Ludovic Chammartin. Le combat était très ouvert. Il pouvait basculer d’un côté comme de l’autre. Finalement, j’ai bien combattu.»
Ludovic Chammartin enchaînera samedi avec le tournoi Grand Chelem de Paris. Un des grands rendez-vous européens de la saison, qui lui a rarement souri.

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