PAR PRISKA RAUBER
Les gens du voyage se sont installés sans autorisation officielle préalable. La police et les autorités locales ont alors tenté, sans succès, de négocier leur départ immédiat de ce terrain privé, appartenant aux entreprises Bultech et WIB. «Nous sommes tout de même parvenus à fixer le délai de séjour le plus court possible, indique le conseiller communal Yves Sudan. Ils doivent partir mercredi à 14 h. Les polices locale et cantonale seront là pour s’en assurer.»
Et Yves Sudan, comme le préfet Patrice Borcard, de relever que les collectivités publiques ont l’obligation, selon la Convention européenne des droits de l’homme et la Constitution helvétique, d’accueillir les gens du voyage. «Et tant que le canton ne dispose pas de la zone d’accueil prévue à La Joux-des-Ponts, entre Sâles et Vaulruz (n.d.l.r.: approuvée par la Confédération il y a un an), il est à craindre qu’ils reviennent ici», confie Yves Sudan, impatient de voir le dossier avancer.
Un dossier qui se trouve désormais entre les mains de l’Office fédéral des routes, chargé des travaux. Le responsable du projet étant inatteignable hier, impossible d’obtenir pour l’heure des informations concernant les délais. Si ce n’est que la patience est de mise.
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