Une nouvelle saison propice à de grandes espérances

| jeu, 15. nov. 2012
Marine Oberson
La saison commence aujourd’hui pour les athlètes régionaux. Marine Oberson entend retrouver la Coupe du monde, Andrea Thürler la découvrir. Les autres espoirs régionaux vont poursuivre leur progression en courses FIS.

 
Par Valentin Castella


La saison 2011-2012 avait été exceptionnelle pour le ski ré­gional et cantonal. En effet, Marine Oberson avait eu l’immen­se chance de pouvoir prendre le départ de trois manches de Coupe du monde. La cuvée 2012-2013 s’annonce tout aussi enthousiasmante. En effet, quel­ques jours avant le départ des premières courses FIS et européennes, la candidate au Mérite sportif fribourgeois pourrait retrouver les meilleures spécialistes de slalom de la planète. Elle pourrait même être imitée par sa camarade Andrea Thürler, qui n’a, elle, pas encore goûté aux joies de la Coupe du monde.


L’année dernière, Marine Ober­son avait pris tout le monde de vitesse en s’immisçant dans le portillon de départ des slaloms de Kranjska Gora, Flachau et Courchevel. Alors qu’en début de saison elle visait humblement de bons ré­sultats en Coupe d’Europe, ses excellentes performances au niveau continental lui avaient justement permis d’intégrer l’élite mondiale. Une reconnaissance qui n’a pas perturbé autrement l’athlète de Vaulruz, qui s’est remise au travail cet été. Après avoir retrouvé la neige sur les glaciers helvétiques, la Gruérienne s’est rendue trois semaines au Chili à la fin du mois d’août en compagnie du groupe Coupe d’Europe de slalom. «Pour corriger le fait que la Suisse n’est pas très performante actuellement dans cette discipline, les dirigeants de Swiss-ski ont décidé de créer un groupe spécialisé, explique-t-elle. Nous avons eu la chance de faire une préparation basée sur le slalom. Que cela soit physiquement et techniquement.»
 

Priorité à la Coupe d’Europe
Après son expérience bénéfique en Amérique du Sud, Marine Oberson a poursuivi sa préparation. Actuellement à Zinal, elle peaufine les derniers détails avant le coup d’envoi de la saison FIS, aujourd’hui dans le val d’Anniviers. Puis, elle se rendra dans deux semaines en Suède pour prendre le départ des deux premiers slaloms de la Coupe d’Europe. Cette compétition est d’ailleurs la priorité de la technicienne: «Mon objectif est de faire de bons résultats sur le plan européen. Selon le niveau de la participation, je peux viser des places entre le cinquième et le dixième rang. Et pourquoi pas décrocher un podium. Ce sont des perspectives ambitieuses, mais j’en suis capable.»


De telles performances lui ouvriraient sans aucun doute à nouveau les portes de la Coupe du monde: «J’aurais pu participer au slalom de Levi le week-end dernier. Mais les entraîneurs ont préféré ne pas perturber ma préparation. Sur le moment, c’est sûr que j’ai
été un peu déçue. Mais, avec du recul, cette décision a été la bonne. Car j’ai pu travailler davantage à l’entraînement pour être totalement prête avant mes prochains rendez-vous. De toute manière, je sais que j’aurai à nouveau ma chance lorsque la Coupe du monde ne se déroulera pas en même temps que la Coupe d’Europe. Ce sera entre janvier et février.»


Mise sur le devant de la scène lors de ses apparitions au plus haut niveau, la Gruérienne du SC Alpina Bulle se dit prête à affronter une nouvelle saison: «Je ne ressens pas davantage de pression que l’année dernière parce que j’ai goûté à la Coupe du monde. Cela n’a rien changé à mon comportement et à mon devoir de continuer à travailler.»

«Je ne suis plus très loin»
Andrea Thürler n’a, elle, pas encore de date précise quant à  ses débuts au plus haut niveau. «Les entraîneurs m’ont dit que les portes étaient ouvertes. Que ça allait venir. Je ne suis plus très loin. Mais, avant, il faut que je progresse encore en Coupe d’Europe. Car la concurrence est très forte en géant et dans les disciplines de vitesse.»


La skieuse de Bellegarde, qui va désormais davantage se concentrer sur le géant, va donc tenter de séduire les sélectionneurs de Swiss-ski en s’illustrant sur le Vieux Continent. Elle vise une place parmi les quinze premières. Une tâche qui semble abordable pour elle qui a réalisé, la saison dernière, un immense bond en avant à ce niveau. En 2011, la Gruérienne du cadre B avait terminé cet exercice avec 11 points. En 2012, elle a comptabilisé 127 unités. Avec, comme meilleur résultat, une 8e place en géant à Valtournenche. Avant de s’en aller à Kvitfjell (Norvège) pour y disputer deux géants de Coupe d’Europe (du 30 novembre au 2 décembre), la Gruérienne participera, dès mardi à Davos, à deux géants FIS.

Autre objectif possible pour Andrea Thürler: les championnats du monde juniors, qui se dérouleront cette année du 19 au 28 février au Québec. «Je n’ai pas encore pensé à ça, sourit l’intéressée. J’y ai déjà participé à trois reprises. Ce serait très sympa de retrouver cette ambiance.» Pour rappel, la géantiste de Bellegarde a remporté une médaille d’argent en combiné, en 2011 à Crans Montana.

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