Le préfet réagit à la polémique

| jeu, 27. juin. 2013
Pour couper court à la polémique, le préfet de la Gruyère clarifie la portée des mesures nocturnes auprès des cafetiers bullois. Le PLR appelle à signer la pétition.

PAR SOPHIE MURITH

Le préfet de la Gruyère réagit à la polémique née sur internet au sujet de la fermeture des terrasses à minuit. Dans un courrier aux établissements publics partenaires de la charte Noct-en-Bulle, il précise deux points qui ont été, selon lui, mal interprétés.
Patrice Borcard reconnaît d’emblée qu’il aurait été «préférable de donner des consignes écrites» après la séance de l’association Noct-en-Bulle du mois de mai durant laquelle les mesures ont été discutées.
«Concernant les terrasses, il con-vient de respecter la loi, à savoir leur fermeture à minuit, répète Patrice Borcard. Les prolongations dont peuvent bénéficier certains établissements ne concernent pas les terrasses où le service ne doit plus être assuré à partir de minuit.» Il rappelle alors que la pratique de ranger le mobilier ou de le bâcher, mise en œuvre l’an passé, est maintenue.
Concernant la sortie des fumeurs avec leur consommation, le préfet laisse à chaque restaurateur le soin d’assumer sa responsabilité de «trouver des solutions propres à son établissement, en fonction de sa disposition, de sa clientèle et du contexte urbain».
En outre, il signale «qu’il n’a jamais été question d’interdire les rassemblements ou le déplacement en groupe, ni même d’interdire de boire dans la rue». Son objectif demeure d’éviter «les attroupements importants qui génèrent immanquablement des nuisances sonores».

Interdire n’est pas réponse
Les Jeunes libéraux-radicaux fribourgeois (JLRF) et le PLR bullois dénonçaient mardi, dans un communiqué, «les mesures de contraintes concernant la vie nocturne bulloise. Elles sont exagérées, inadaptées et donnent à l’Etat une responsabilité qu’il n’a pas à prendre.»
Ils estiment que les décisions prises «ne feront que reporter les problèmes d’incivilité ailleurs, là où les contrôles sont moins aisés à faire que dans l’enceinte délimitée d’un établissement». Les JLRF répètent aussi que l’interdiction «pénalise tout le monde, alors que la majorité des personnes ne pose aucun problème».


«Une ville doit bouger»
«Une ville doit bouger, vivre, chanter, danser afin d’être le pilier de sa région. Bulle doit garder son attrait. Pour cela, nous soutenons la pétition lancée pour obtenir une révision à la baisse de ces contraintes et encourageons la préfecture à tenir compte de ces revendications.»
 

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