«Il n'y a pas de faute institutionnelle ou personnelle», a estimé Felix Bänziger. Condamné en juin 2000 à 20 ans de prison pour le viol et l'assasinat de son amie, C.D. avait obtenu en août 2012 les arrêts domiciliaires. Puis, il avait été réincarcéré le 23 novembre en raison de son comportement. Après recours, la juge d'application des peines lui avait accordé l'effet suspensif. Une décision que l'ancien procureur soleurois a qualifié de «défendable». En soulignant qu'une décision inverse aurait été tout aussi défendable.
Quant à la juge d'application des peines, elle va rejoindre le Tribunal des mineurs. Un changement de poste qui n'est «pas un déplacement sanction», a assuré Jean-François Meylan, président du Tribunal cantonal vaudois.
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