Les Francomanias ont snobé les Rencontres théâtrales

Ce lecteur revient sur la décision des Francomanias de ne pas organiser le festival en 2015 après être passées à un rythme annuel.

Enfantées en 1990, les Francomanias venaient compléter une animation culturelle avec les Rencontres théâtrales créées, elles, en 1982. Dès leur fondation, ces dernières décidaient d’un rythme bisannuel. En bonne complémentarité les «Rencontres» et les «Francos» se partageaient donc, en alternance, le week-end de l’Ascension. En 2012, coup de théâtre, les «Francos» annonçaient, sans consultation et impérialement, de passer à un rythme annuel, privant ainsi les «Rencontres» d’une période propice à leur succès. Aujourd’hui, c’est fini. Le robinet des subventions est tari. Donc, on ferme la boutique. Mais, entre-temps, les programmateurs auront corrompu l’organisation des «Rencontres» les obligeant à se cantonner dans le week-end de la Fête-Dieu. Le théâtre, disait l’homme de théâtre Alexandre Païta, est un art majeur. Les Rencontres ont magnifié l’activité des amateurs et des professionnels en présentant lors de chacune de leur manifestation le travail de troupes prestigieuses. Avec des moyens dérisoires et à l’échelle de la région, les Rencontres théâtrales auront tracé leur petit bonhomme de chemin durant plus de trente ans. Avec les montants extraordinaires des subventions allouées aux Francomanias, les Rencontres théâtrales auraient aussi pu se forger une notoriété. Elles ne l’ont pas fait. Par modestie sans doute et pour leur public notamment. A propos de musique, il n’est pas vain de citer Serge Gainsbourg, musicien inclassable s’il en est, qui déclarait, à propos de son travail: «Je pratique un art mineur destiné aux mineures.» Jean-Louis Pugin, président fondateur des Rencontres théâtrales, Bulle

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