Un district ou une commune?

Ce lecteur soulève quelques questions qui ne manqueront pas de se poser si le district de la Gruyère ne formait plus qu’une seule commune, idée lancée par le préfet.

Dans La Gruyère du 30 mai, la désinvolture plaisante de Claude Zurcher joue avec les ambiguïtés que les mots traditionnels (très locaux) provoquent dans nos esprits. La confusion entre «commune» et «village» suscite déjà plusieurs résistances aux minifusions communales en insinuant l’idée de perte d’identité ou en gémissant sur une perte d’autonomie (de plus en plus inexistante). Dans le cas des mégafusions que représente l’hypothèse d’un district-commune, le préfet-syndic aurait les prérogatives cumulées d’un syndic et d’un préfet (dans leur sens traditionnel fribourgeois). Elu par le peuple, il garderait toute son autorité vis-à-vis du pouvoir cantonal et son rôle de médiateur s’en trouverait renforcé. Quand le chemin vicinal devient autoroute, la notion de proximité change un tout petit peu d’échelle de grandeur. La fidélité aux traditions n’est pas de respecter des cendres, mais d’ajouter du bois pour entretenir le feu. Le district de la Gruyère a l’avantage de garder un taux élevé d'harmoniques identitaires «parfois même prioritaires sur l’appartenance au Canton» (me souffle Nicolas Chenaux!). Michel Bavaud, Treyvaux

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