Les Francos donnent rendez-vous fin août

| mar, 22. sep. 2015

La date a été arrêtée: la prochaine édition des Francomanias se tiendra du 31 août au 3 septembre 2016 au centre de Bulle, en plein air et à l’Hôtel de Ville. La commune a confirmé son soutien.

PAR ERIC BULLIARD

«Nous sommes passés de la préparation d’un projet à l’organisation d’un festival.» Le directeur Jean-Philippe Ghillani le confirme: l’édition 2016 des Francomanias de Bulle est entrée dans sa phase concrète. Depuis l’annonce de l’envie de revenir au centre-ville (La Gruyère du 20 juin), une date a été arrêtée: les Francomanias se tiendront durant la semaine qui suit le dernier marché folklorique. Soit du mercredi 31 août au samedi 3 septembre 2016.
«Cette date est celle qui a le plus de sens, estime Jean-Philippe Ghillani. Il nous faut quelques jours de montage, donc nous ne pouvons pas le faire pendant le marché folklorique. Et en juin, il y a déjà le New Orleans meets Bulle, la Fête de la musique…»
Pour le reste, l’idée est toujours de proposer quatre scènes, dont deux payantes, à l’Hôtel de Ville et dans la cour du château. Les deux scènes gratuites, en plein air, seront installées au Cabalet et sur le tertre de la place du Marché. Dans les douves du château sont en outre prévus des bars et des stands de restauration.
Concernant le budget, Jean-Philippe Ghillani indique «viser le même que lors des éditions précédentes», soit environ un million, «ce qui permet à la manifestation de tenir son rang et de proposer une programmation de qualité».


Enthousiasme de la ville
Du côté de la ville, «le projet a été accueilli avec plaisir et enthousiasme», indique Marie-France Roth Pasquier, conseillère communale responsable de la culture. Sous réserve d’approbation du budget communal, le soutien devrait rester «équivalent à ce qu’il était les dernières années», soit à hauteur de 140000 francs environ. Avec en revanche des prestations en nature supplémentaires, en raison du retour au centre-ville et à l’Hôtel de Ville.
«Tous ceux qui n’aimaient pas se rendre à Espace Gruyère pour les Francomanias devraient apprécier cette nouvelle formule», ajoute Marie-France Roth Pasquier. De son côté, Jean-Philippe Ghillani qualifie ces Francomanias 2016 d’«inédites, pensées pour la vil-le et pour les Bullois». En ajoutant qu’elles vont chercher à «mettre en valeur les sites du centre-ville».
Les contours précis de la manifestation seront présentés au début 2016 et la programmation au printemps. En attendant, les organisateurs gardent «toutes les pistes ouvertes» concernant d’éventuelles collaborations et de nouvelles idées: «Nous réfléchissons sans rien nous interdire et beau-coup de choses restent sujettes à modification», selon le directeur. Un volet des préparatifs va également les occuper ces prochains temps: «Nous devons encore trouver des solutions pluie.»

 

--------------------

 

Plus de vingt concerts et des idées plein la tête

Pour le programmateur Emmanuel Colliard, la date arrêtée pour les Francomanias 2016 semble «idéale, vu le marché actuel de la musique». A la fin août, le festival bullois se tiendra «après les grosses manifestations de l’été». Même si des demandes d’exclusivi-té restent possibles, les Francos seront moins en situation de «confron-tation directe avec des festivals qui arrivent juste après» et resteront à distance raisonnable des manifestations du canton, comme Les Georges (mi-juillet à Fribourg) ou L’Estivale (fin juillet à Estavayer-le-Lac).
Même s’il est encore trop tôt pour dessiner avec précision les contours de la programmation 2016, Emmanuel Colliard l’imagine «assez ouverte» et basée sur «la musique actuelle, que ce soit dans la chanson, le rock ou des choses plus dansantes». Elle devrait compter un peu plus d’une vingtaine de concerts, dont deux par soir (payants) à l’Hôtel de Ville, «afin de laisser le temps aux gens d’aussi
profiter de ce qui se passe à l’extérieur». En plein air, une scène payante sera installée dans la cour du château avec des concerts plutôt acoustiques. Les deux scènes au Cabalet et sur la place du Marché seront
gratuites, mais «ce ne sera pas une programmation au rabais».
«L’idée, poursuit le programmateur, est aussi d’aller vers les personnes qui ne sont pas des habitués des Francomanias.» Les lieux, ouverts, permettront en outre de proposer des spectacles différents, pour les enfants, par exemple. Emmanuel Colliard ne se met aucune barrière, même si le festival restera essentiellement musical. «Dans la musique, on pourra proposer des formes qui n’étaient pas envisageables à Espace Gruyère.» Et de conclure: «Avec ces différents sites dans la ville, on peut tout faire. Et imaginer des choses, c’est excitant pour un programmateur.» EB

Ajouter un commentaire

CAPTCHA
Cette question est pour tester si vous êtes un visiteur humain et pour éviter les soumissions automatisées spam.

Annonces Emploi

Annonces Événements

Annonces Immobilier

Annonces diverses