De 1934 à 1968, Yvonne Pittet a été la gardienne du chalet de Bonnavaux, au-dessus de Grandvillard. Elle y a laissé quatre carnets où se mêlent photos et commentaires. Un témoignage de ce qu’elle appelait «l’œuvre de Bonnavaux», retracé dans un livre qui paraît aux Editions La Sarine.
SOPHIE ROULIN
MONTAGNE. Yvonne Pittet portait des pantalons. Et le curé lui pardonnait parce que cet attribut masculin servait d’habit de travail. Plus pratique pour monter au chalet avec le ravitaillement. Dès les années 1930, celle que tout le monde allait appeler tante Yvonne, épaule son oncle, le curé Emile Pittet, qui tient une pension à Bonnavaux, au pied du Vanil-Noir, durant l’été. Elle poursuivra son œuvre jusqu’en 1968 et laissera quatre carnets de notes et de photos de ses années passées à la…