La votation sur «No Billag» est un trou noir qui aspire tout. La SSR, les radios et les télévisions locales sont en danger et il faudra les soutenir le 4 mars. Le débat, d’une rare intensité, laisse cependant dans l’ombre les autres acteurs qui remplissent, sans qu’on le leur demande, cette mission de service public: la presse écrite et l’ATS.

Concentrons-nous sur l’Agence télégraphique suisse. Frappée d’une violente restructuration, elle est en péril au point de s’être mise en grève durant trois jours. L’ATS livre au quotidien des centaines de dépêches, des articles factuels, précis, implacables, quitte à être ennuyeux. Cette austérité et ce sérieux valent à «l’agence» d’inspirer le respect de toutes les rédactions de ce pays. Si l’ATS le dit, c’est que c’est vrai. Et sans elle, la…