Deux Gruériens – Jérémy Schouwey et Nicole Donzallaz – se sont offert samedi la 22e Chupià Pantè.
Effort solitaire, cette épreuve en format contre la montre appelle autant aux qualités physiques que mentales. «Un vrai combat contre soi-même», racontent-ils.
COURSE À PIED. Au sol, des «coureurs-cadavres». Etendus, effondrés, à moitié lucides et suffoquant même pour certains. Les états des «survivants» traduisent l’intensité de l’effort fourni. La Chupià Pantè ne fait pourtant «que» 5,91 kilomètres. Mais son format en contre-la-montre, une rareté au calendrier des courses romandes, pousse chacun à aller au-delà de ses limites. «Ça en finit jamais, sourit Pierre-Yves Cardinaux (7e), de retour samedi après une longue blessure. Tu attaques fort, tu relances au milieu et tu finis à bloc. La…