AU REVOIR. Oui, il y eut cette médaille d’or de Marc Rosset, et cette finale de Coupe Davis à Fort Worth, où il s’en fallut de peu que les Helvètes fassent trébucher une des plus grandes équipes américaines de l’histoire (Sampras, McEnroe, Agassi, Courrier, vous comptez les Grands Chelems juste pour rire?). Cette année 1992 fut incontestablement la clé de sol du tennis suisse. Pour l’entrée de la batterie, de la gratte électrique, les solides couplets, les variés refrains, évidemment Federer sera là, au four et au moulin le Roger, réinventant le sommet de son sport et effaçant du même coup tout ce qui l’a précédé, ou presque.
Car les premières notes de la mélodie, l’élégance d’un jeu de jambes, le génie des coups, l’exquise ivresse d’un sourire, le premier assaut éclatant de l’Helvétie…