Dans le film de Pierre Morath consacré à la rivalité Russi-Collombin (Tempsprésent du jeudi 8 février), on revoit les images de ces Suisses levés en masse, en pleine nuit, pour fêter la descente olympique. La magie des Jeux jouait à plein, et les skieurs étaient des héros.

Le brave Beat Feuz qui compile le bronze et l’argent en vitesse, l’increvable Simon Ammann qui rêve à un improbable retour sur les podiums, le magnifique Dario Cologna qui vient de triompher pour la troisième fois sur le 15 kilomètres ne jouissent pas de la même effervescence. La faute au foot et au tennis qui ont colonisé l’hiver. On préfère regarder Ronaldo et Neymar dans une partie médiocre, Federer reprendre la première place mondiale dans un tournoi de seconde zone, plutôt que d’acclamer des sportifs qui se…