Suite envoûtante et suffocante
BLADE RUNNER 2049. Nanar ou chef-d’œuvre? Boursouflures philosophico-maniérées ou magistrale plongée dans les méandres de l’humain? Une chose est sûre: ceux qui ont aimé Bladerunner il y a trente-cinq ans ne seront sans doute pas déçus par cette suite envoûtante, suffocante et jouissivement maîtrisée par le réalisateur québécois Denis Villeneuve.
En 1982, Deckard (Harrison Ford) s’enfuyait à la fin du premier film avec Rachel, la réplicante qu’il aurait dû «retirer» de Los Angeles… et dont il est tombé amoureux. Dans ce futur situé en 2019, les voitures volaient, l’atmosphère était délibérément sombre, la végétation avait disparu et ces androïdes créés pour pallier les basses besognes humaines connaissaient leurs premiers émois. Massacré par la critique à…