Roger Jendly et
Adrien Gygax jouaient
Lechantducygne, vendredi à la salle CO2.
En équilibristes sur le fil entre théâtre et réalité.
La pièce parle de la mort et se révèle joyeusement vivante. Il est question de vieillesse et de jeunesse, de Tchekhov, Hugo et Shakespeare. De théâtre et de jeu, de deux comédiens qui jouent à jouer, qui sont parfois eux-mêmes ou qui jouent à être eux-mêmes. On ne sait plus très bien, tout se mélange avec délice dans ce Chantducygneque Roger Jendly et Adrien Gygax interprétaient vendredi à la salle CO2 de La Tour-de-Trême.
Etrange objet théâtral, à vrai dire. A la courte pièce de Tchekov, où un vieil acteur se réveille seul dans sa loge, s’ajoutent des références au parcours de Roger Jendly, des souvenirs personnels, des clins d’œil aux techniques de comédien,…