ATTENTATS. Quand un pays est victime d’un drame, un président a pour rôle de rassembler, de rassurer et, dans un second temps, d’agir. Il doit être au-dessus de la mêlée, celui qui ne se laisse pas guider par ses instincts et ses émotions.
Or, à chaque fois, Donald Trump fait peur. Après l’attentat qui a causé la mort de huit personnes mardi à New York, il multiplie les tweets incendiaires. Il s’en prend à l’administration précédente, balance des informations sans les vérifier (à l’heure de boucler ce journal, on ne sait toujours pas si l’EI est derrière cet attentat), annonce des mesures de contrôle des étrangers juste après le drame.
C’est ainsi qu’il fait de la politique, au feeling, en recherchant avant tout le soutien de l’opinion publique. Pas grave si, après cela, le Congrès ou la…