Il y a longtemps, des années-lumière oui, je me trouvais au Louvre, dans la salle de LaLibertéguidantlepeuplede Delacroix quand, à mes côtés, contemplant ce tableau monumental, une adolescente un peu Zazie sur les bords se plut à dire tout haut: «J’ai de plus beaux nichons qu’elle», affirmation qui provoqua, subrepticement, le détournement du regard d’un autre visiteur vers la belle poitrine naissante qui se laissait deviner sous le sweat à capuche de la poulette. Pourquoi je raconte cette anecdote? Parce qu’elle m’est revenue comme un moment de bonheur après la lecture de la censure maladroite par Facebook d’une reproduction du tableau de Delacroix. Celleci avait été postée par une metteure en scène qui détournait LaLiberté guidantlepeupleen publicité pour son dernier spectacle. En…