Depuis son premier film en 1970, Dario Argento possède la réputation de maître du frisson et de l’horreur. D’habitude très secret, il se révèle dans une autobiographie enrichissante.
ROMAIN MEYER
Je n’ai qu’une certitude. Tant que là-dehors se trouvera quelqu’un à qui faire peur, je pourrai me considérer comme un homme heureux.» Cette profession de foi de Dario Argento possède une simplicité désarmante qui tient autant de l’ironie que de la culpabilité assumée, tant elle englobe de façon évidente toute l’œuvre du cinéaste italien. Peur, voilà le maître mot! Quel autre aurait-il pu choisir pour titre de son autobiographie?
Né à Rome en 1940, Dario Argento grandit «sous les projecteurs». Son père Salvatore travaillait chez Unitalia et faisait la promotion du cinéma transalpin dans le…