Aysha Hamouda a grandi dans la cité de Gruyères, avant d’entreprendre des études artistiques aux Etats-Unis. Invitée par le festival Altitudes, qui a ouvert hier, elle investit les caves de la Part-Dieu avec une installation qui mêle réalité et illusion et questionne sur l’émergence d’une ère post-vérité. SOPHIE ROULIN
Le monde d’Aysha Hamouda a été tourné sens dessus dessous à un moment de son cursus artistique: «Le monde était devenu plat, en 2D, les perspectives n’étaient plus là.» Quand le phénomène s’arrête, l’étudiante veut le comprendre et le recréer pour le faire ressentir à d’autres. Elle choisit donc la dissociation – visuelle mais pas seulement – comme sujet de recherche pour son travail de master, ce qui faisait d’elle une invitée idéale pour le festival Altitudes, dont…