Ce qu’il y a de bien, avec les dinosaures, c’est qu’ils sont prévisibles. On sait par exemple qui ils vont béqueter dès les premières minutes du film. Le cupide homme d’affaires? Gloups. Le mercenaire sans foi ni loi? Re-gloups, bien qu’il faille mâchouiller un peu pour faire passer la mitraillette. La charmante petite fille qui prend soin de son grand-père? Ah! ça non, pas touche. Le dinosaure, qui doit bien se nourrir, se rabattra alors sur toute une série de figurants plus ou moins appétissants.
Les monstres ressuscités auraient donc des sentiments et même un certain sens moral. Outre les considérations mercantiles (manger les gentils n’a jamais été très bankable), ce constat lance un vaste débat éthique: doivent-ils bénéficier de la même protection que les autres espèces animales?
La…