Dix ans après les premières récoltes, les responsables de l’Interprofession de la poire à botzi AOP tirent un bilan positif, conscients qu’elle restera un produit de niche. Et il en est peut-être mieux ainsi.
JÉRÔME GACHET
TERROIR. Une douceur assez prononcée, une acidité d’intensité faible à moyenne, une légère amertume: pour peu, on la confondrait avec un vin de Bourgogne. Mais on parle bien de la poire à botzi, sujet de fierté régionale. Hier, dans le cadre de la Bénichon du canton de Fribourg, qui se tient actuellement à Estavayer-le-Lac, la petite poire à grappe (botzi en patois) a célébré ses dix ans d’appellation d’origine protégée (à l’époque AOC).
La légende lui prête des origines napolitaines. Séduits par ce petit fruit, des mercenaires fribourgeois l’auraient ramené il y a…