DORIS LEUTHARD. Vous souvenez-vous qu’un autre conseiller fédéral a démissionné en début de semaine? Mais oui, c’était mardi… Le «ouf!» de soulagement du blafard Johann Schneider-Ammann contrastait avec les larmes d’émotion de Doris Leuthard, jeudi. A la tête d’un département mammouth, l’Argovienne aura durablement marqué la Suisse par le nombre et l’importance des réformes qu’elle a mises sous toit, les gagnant presque toutes devant le peuple. Son échec contre la Lex Weber? L’effet de la nouvelle LAT sera bien plus global. Le non du peuple à sa vignette à 100 francs? Son fonds routier vaut bien mieux. Une route qu’elle a de plus réconciliée avec le rail, lui aussi financé à long terme. Et que dire de la sortie du nucléaire, ce big bang politique qu’elle, l’ancienne «Atom Doris», a…