JOURNÉES D’ÉTUDE. Deux journées d’étude réunissent demain et samedi les principaux spécialistes des mesures de coercition à des fins d’assistance prononcées par les autorités suisses jusqu’en 1981. Victimes, historiens, juristes, archivistes ou encore représentants des autorités feront le point sur les recherches scientifiques et les procédures de réparation mises en place. Ces mesures de coercition se sont traduites par le retrait d’enfants à leurs parents accusés d’être incapables d’assumer leurs responsabilités, par l’internement d’adultes dont le comportement était jugé déviant, l’adoption forcée de nouveau-nés ou encore le sort réservé aux enfants yéniches jusqu’en 1973. Actuellement, une commission indépendante d’experts pilote des recherches scientifiques. Mais la question est…