Avec Le journal d’Anne Frank, le Théâtre des Osses réussit un spectacle à la fois poignant et plein de vitalité.
GIVISIEZ. On en sort bouleversé, révolté, mais aussi empli d’une rage de vivre transmise par cette adolescente disparue il y a plus de septante ans. Le livre n’a rien perdu de sa force et la version du Journal d’Anne Frank que donne le Théâtre des Osses jusqu’au 10 février (et à CO2 le 21 février) accentue encore son intensité.
Ce texte célébrissime se trouve ici judicieusement condensé. En particulier par le choix, très pertinent, des metteurs en scène Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier de se concentrer sur les trois adolescents: Anne, sa sœur Margot et Peter qui, avec sa famille, se retrouve lui aussi enfermé dans l’Annexe, cet appartement secret censé mettre huit…