ARTE, MARDI À 20 H 50
En novembre 1940, au lendemain de la création du ghetto de Varsovie par l’occupant nazi, qui y regroupe de force quelque 450 000 hommes, femmes et enfants – dont de nombreux réfugiés chassés par les persécutions en cours dans d’autres régions de Pologne –, un jeune historien sioniste et socialiste, Emanuel Ringelblum, constitue autour de lui un groupe clandestin d’intellectuels, baptisé Oneg Shabbat, ou «Joie du shabbat». Face à la violence et à la propagande antisémite nazies, ses membres se donnent pour mission de consigner ce qu’ils vivent et les événements qu’on leur rapporte. Impliqués dans des activités d’entraide, à l’instar de la journaliste Rachel Auerbach, qui s’occupe d’une soupe populaire, ils deviennent ainsi les «grands témoins» de l’horreur qui…