CONSOMMATION. Un mois sans les géants orange et les enseignes jaunes allemandes. L’idée, louable, est même séduisante. Au revoir les files interminables vers les caisses et les self checkout. Au revoir les bousculades de caddies. Au revoir le blues du dimanche soir dans les stations-service parce qu’on a oublié l’ingrédient clé d’une recette.

Lancé il y a deux ans par des journalistes et repris sur les réseaux sociaux, le mouvement «Février sans supermarché» privilégie les petites épiceries et commerces indépendants. Loin d’être un appel au boycott des grandes surfaces, l’action a pour but de faire réfléchir tout un chacun sur sa manière de consommer. L’une des initiatrices romandes, Leïla Rölli, expliquait cette semaine à la RTS: «L’idée, c’est plutôt d’encourager les consommateurs à…