Il n’a jamais connu la célébrité de Cartier-Bresson, Doisneau ou Boubat. N’empêche, Mario Dondero fait partie de ces photographes humanistes qui ont hissé Paris au rang de capitale de l’image à la fin des années 1950. A découvrir à la BCU.
CHRISTOPHE DUTOIT
Au sortir des funérailles de Mario Dondero, en 2015, la foule a levé le poing et elle a entonné Bella ciao, le chant des partisans italiens. Tout un symbole. Sept décennies plus tôt, le jeune homme de 16 ans prenait en effet le maquis dans le val d’Ossola pour lutter avec la Résistance durant deux ans. Une école de survie, pour apprendre à s’ouvrir à la vraie vie.
Sitôt la guerre achevée, il s’éprend de journalisme, puis de photographie. C’est justement pour des gens comme lui qu’on inventa le terme de photojournalisme…
Le Paris des…