SPORT-ÉTUDES. Le canton ne veut pas révolutionner son programme Sport-Art-Formation. Il l’a dit dans un rapport relevant que le système «repose essentiellement sur le temps libre, l’indépendance, la responsabilité et les capacités d’organisation de l’élève». Pas besoin de chercher plus loin les arguments pour expliquer à quel point c’est intenable sur le long terme. Bâti sur de louables intentions, le programme SAF n’entend pas l’appel du terrain. A courir toute la journée, les jeunes s’essoufflent, avec le risque d’échouer sur tous les tableaux. Et ce système n’est pas juste: un élève en difficulté scolaire ne pourra pas répondre aux exigences. Sans le soutien des membres de sa famille – chauffeurs à tour de rôle pour gagner du temps – un autre ne tiendra pas le rythme 6 h-22 h. Des…