Disparues des étals depuis plus de soixante ans, Les métamorphoses du vide connaissent une heureuse renaissance. Redécouverte d’un livre à trous chargé d’onirisme et de surréalisme.
ROMAIN MEYER
Il y a comme cela des ouvrages météorites, inattendus, qui bouleversent tout sur leur passage et qui disparaissent presque aussi vite, mais dont l’empreinte survit bien après. C’est le cas des Métamorphoses du vide de Maurice Henry. Paru originellement en 1955, ce livreobjet reçoit un accueil critique dithyrambique. Sans être le premier, il devient une référence du livre à trous.
Sur chaque page, une image, la plupart du temps découpée, recouvre celle d’avant et s’ouvre sur celle d’après. Ce qui était un édredon devient à la page suivante un bras de mer, un iceberg se transforme en une série…