FORTUNE. Le canton prélève de l’argent pour son fonctionnement et gère ainsi la grande famille fribourgeoise. Sans impôts, il n’y a ni écoles, ni routes, ni subventions. Mais la comparaison avec un ménage classique s’arrête là. Pour un canton, constituer une fortune n’est pas un but en soi. Ses prestations doivent correspondre à ses revenus. Quand sa fortune augmente, comme c’est le cas à Fribourg, et qu’elle dépasse allégrement le milliard de francs, le contribuable est en droit de se poser certaines questions. Le canton prélève-t-il trop d’impôts comme le pensent certains partis de droite? Ou à l’inverse devrait-il se montrer plus généreux et mieux redistribuer les richesses, comme le voudrait la gauche? L’avenir est incertain, justifie régulièrement le directeur des Finances, Georges…