Les pleureuses ont une fois encore impressionné les très nombreux fidèles présents hier à Romont à l’occasion du Vendredi-Saint. Emplie de mystère, cette tradition qui perdure depuis le Moyen Age est un rendez-vous incontournable dans le chef-lieu. Reportage.
VALENTIN CASTELLA
Les crécelles, qui jadis annonçaient les mauvaises nouvelles, résonnent devant la collégiale. Treize ombres se dessinent et avancent lentement en direction de l’église de Romont. Le bruit perçant des tapolets mêlé à l’inquiétante procession semble figer le temps. Le cheminement se poursuit et les quelque 200 personnes qui patientent depuis de longues minutes au soleil aperçoivent désormais distinctement un homme cagoulé. Il symbolise Jésus avant son chemin de croix.
Douze femmes, toutes vêtues et voilées de noir,…