Une tente posée discrètement, un van dissimulé derrière la végétation… Si les autorités communales ferment souvent les yeux sur le camping sauvage, certains citoyens des rives du lac de la Gruyère partagent leur agacement.

ANAÏS REY

CAMPING SAUVAGE. «Il a l’air chouette ce coin! Si on s’arrêtait pour y passer la nuit?» Cette réflexion, de nombreux vacanciers l’ont eue à l’égard de la plage de Morlon ou des abords de la Sarine, à Broc. Si certains se font discrets, d’autres, beaucoup moins. Deux lecteurs morlonais ont rapporté à La Gruyère plusieurs incivilités: «excréments humains, papiers hygiéniques usagés et déchets divers».

Contactés, les syndics des deux communes se disent bien conscients de la situation. A Broc, le règlement de police stipule qu’il est «interdit de camper ou de…