PAR PAUL GROSSRIEDER*
La défaite de la raison politique
Le vendredi 29 mars devait être le jour de la sortie de l’UE de la Grande-Bretagne. Il fut en fait le jour du troisième rejet par le Parlement de l’accord de sortie proposé par Theresa May. Le vivre-ensemble démocratique est menacé.
BREXIT. Le Parlement a blackboulé, vendredi, pour la troisième fois, l’accord de sortie de l’UE de la Grande-Bretagne proposé par Theresa May. Les politiciens britanniques ont maintenant jusqu’au 12 avril pour présenter un nouveau projet à Bruxelles. Pour y parvenir, le calendrier est très serré. La sortie sans accord (no deal) ne peut être exclue, et avec elle le chaos politique, économique et social. A moins d’un quatrième vote… ou de l’annonce d’élections anticipées.
Au-delà des péripéties…