Dans L’amour est aveugle, le romancier britannique William Boyd suit les tribulations picaresques d’un accordeur de piano amoureux d’une soprano russe. Et s’amuse en virtuose avec les clichés du roman.
ÉRIC BULLIARD
Une histoire d’amour fou, des aventures rocambolesques à travers le monde: William Boyd joue avec les codes les plus classiques dans son dernier roman. Après une quinzaine de livres, l’auteur d’Un Anglais sous les tropiques (1984), et, récemment, de Solo, une nouvelle aventure de James Bond, confirme qu’il ne cesse d’affûter un talent de conteur assez exceptionnel.
Sous-titré Le ravissement de Brodie Moncur, L’amour est aveugle suit «les tribulations picaresques» – comme l’écrit le héros – d’un accordeur de piano surdoué. Nous sommes en 1894 et la vie de ce jeune Ecossais…