Deux siècles après son arrivée en littérature, le récit vampirique gagne une reconnaissance «officielle» en entrant solennellement dans la prestigieuse collection de la Pléiade.
ROMAIN MEYER
Longtemps confiné dans une sorte de sousculture méprisée, Dracula et ses sbires s’offrent une revanche sur leur non-vie littéraire et osent dorénavant marcher en plein soleil, si l’on peut dire. Après avoir redonné une visibilité aux romans gothiques en 2014, Alain Morvan poursuit ainsi son étude de la littérature fantastique britannique du XIXe siècle dans la Pléiade.
La sélection effectuée comporte des poèmes, des récits courts et des romans. Neuf écrits, au total, montrent la richesse de cette production, avec des cautions classiques comme les romantiques Samuel Taylor Coleridge, pour son poème…