Quand le cinéma était un combat

jeu, 06. juin. 2019

Il était ami de Buñuel, d’Antonioni, d’Angelopoulos, d’Oliveira, de Michel Simon, qu’il appelait Mimiche. «Mais tous ces noms ne vous disent plus rien», aurait-il sans doute ajouté. Freddy Buache – fondateur de la Cinémathèque suisse, disparu la semaine dernière à 94 ans – exagérait un peu, mais c’était sa manière de souligner qu’il venait d’une autre époque. Celle où la philosophie et la poésie vivaient dans les livres, celle où les cinéastes «étaient des gens sérieux, qui faisaient des choses» (La Gruyère du 28 mars 2017). Lesquelles? Ils faisaient des choses, point. Qui donnent du sens aux films, alors que, «aujourd’hui, on est dans les jeux vidéo». Son époque, c’était aussi celle où les amitiés se nouaient naturellement: vous alliez à Cannes, vous buviez des coups avec Orson Welles…

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