La cruauté des bordures

jeu, 18. jui. 2019

TOUR DE FRANCE. La grandeur du sport n’a d’égale que sa cruauté, amant impitoyable qui jongle avec nos émotions, répandant tantôt le bonheur, tantôt la souffrance. Tire-larmes au goût parfois amer, porteur d’espoir et de rêves qu’il sait si bien briser, le sport raconte des histoires toujours inédites, dont l’issue peut découler de retournements hollywoodiens. Et où les gentils meurent à la fin.

Dimanche, lors de la finale de Wimbledon, combien sommes-nous à avoir péri? Frappés de plein fouet par ce passing gagnant signé Djokovic sur balle de match pour Federer. Une douleur céleste, surnaturelle. Mais le sport ne fait jamais l’unanimité. Il envoie des âmes en enfer, d’autres au paradis.

Sur les routes du Tour de France, qui vit aujourd’hui sa douzième étape, l’enfer est représenté par le…

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