CONSTRUCTION
Dans les secteurs de la plâtrerie et de la peinture, des administrateurs ouvrent ou reprennent des sociétés, cassent les prix, font faillite, puis recommencent avec une nouvelle structure. Principales victimes, les employés perdent parfois plusieurs mois de salaire, a dénoncé Unia hier à Marly. Le syndicat demande que les administrateurs et les directeurs de ces sociétés assument, à titre personnel, les créances de salaire et d’assurance sociale et qu’ils ne puissent plus, dans les cinq années suivant la faillite, ouvrir de nouvelles sociétés. Unia propose aussi que la soustraitance soit strictement limitée. Son action doit servir d’avertissement aux employés: ces derniers devraient mieux se protéger en refusant tout retard de salaire.