L’essor de la course à pied ne cesse d’impressionner, tout comme les pelotons immenses qui garnissent les grandes épreuves comme Morat-Fribourg, dont le départ est donné demain.
Mais les petites courses régionales ne profitent pas forcément du phénomène. Peut-être parce qu’elles ne sont pas assez tendance?
Trois spécialistes livrent leur analyse.
KARINE ALLEMANN
Une personne sur quatre court en Suisse. Après le boum des années 1970, qui ont vu naître nombre de courses populaires (dont la Corrida bulloise), l’essor de l’effort pédestre ne cesse de grandir. Les grands événements sont tellement pris d’assaut que les organisateurs de l’Escalade, à Genève (47000 inscrits en 2018), ou des 20 km de Lausanne (27000) ont sérieusement réfléchi à l’idée d’instaurer un numerus clausus pour limiter…