Pim Bos
TREMEN
Dargaud
NOTRE AVIS:
Un homme sur une monture improbable arpente un monde gris et désolé. Chaque arrêt pour recharger les batteries est à risque, d’autant que ce voyageur apporte son lot de dérèglements. Voilà Tremen, premier album du Néerlandais Pim Bos, un récit de science-fiction apocalyptique ou une imagination libre en écriture automatique, difficile à dire. Les deux peut-être.
Rien n’est prévisible dans cette errance chaotique aux relents surréalistes. Magnifiquement illustré dans une sorte d’aquarelle grise, ce monde semble mourir à chaque pas, dans un désespoir incompressible. Les bâtiments sont habités de pauvres hères qui pourraient en d’autres lieux et en d’autres temps être simplement fantomatiques. Il y a là du Moebius ou du Philippe Druillet. Ce dernier signe…