Dominique de Rivaz
LE MONSIEUR QUI VENDAIT
DES CHOSES INUTILES
Le Cadratin, 80 pages
Il est question de fin de vie et d’ultimes paroles. Mais aussi, comme l’indique le titre, d’un homme spécialisé dans la vente de choses inutiles, avec toute la poésie absurde qui en découle. Ou encore d’un dialogue entre la narratrice et son squelette qui, un jour, prend la drôle de décision de s’émanciper. Il est aussi question d’une fiole de sirop oubliée, de malédiction familiale, des corbeilles sur les plages du nord (les Strandkörbe), d’une maladie qui «a décimé les taureaux, les taureaux uniquement. Les taureaux braves. Sans exception.»
De cette étrange accumulation, Dominique de Rivaz tire un livre inclassable, recueil de portraits esquissés, d’anecdotes familiales et d’envols fantaisistes.…