Valérian Guillaume
NUL SI DÉCOUVERT
L’Olivier, 128 pages
La moindre émotion le fait suer à grosses gouttes, ses journées sont faites de circuits bien définis dans les rayons des magasins. Son seul contact humain, anticipé avec joie, est la fouille inévitable du vigile. Il calme son démon intérieur en se gavant de toutes sortes d’aliments, avec un penchant pour les produits industriels à l’origine de ses bourrelets tremblotants. Quand des brutes épaisses à l’alcool mauvais se moquent de lui, il rit pour ne pas les blesser. Si bien que lorsqu’une jeune femme se montre aimable au guichet de la piscine, cet être en manque d’affection et mal outillé pour les relations humaines tombe fou amoureux.
Nul si découvert pourrait être drôle et tendre s’il n’était si tragique. L’écriture de Valérian…