Dans une mise en scène de Peter Stein, Lambert Wilson tient le rôle-titre du Misanthrope, ce jeudi à la salle CO2.
ÉRIC BULLIARD
Après Shakespeare, Molière, après Hamlet, Alceste. A quelques semaines de distance, la saison culturelle de CO2 offre le bonheur de goûter à deux sommets de l’histoire du théâtre. Après Grégori Baquet dans le rôle du prince du Danemark, Lambert Wilson interprète, demain soir à La Tour-de-Trême, le célèbre «atrabilaire amoureux», autrement dit Le misanthrope.
Quand il crée la pièce, en 1666, Molière est installé depuis cinq ans, avec sa troupe, au Théâtre du Palais-Royal. Après diverses polémiques (querelle de L’Ecole des femmes, interdiction du Tartuffe…), il signe ici sa comédie la plus sombre.
Classique dans la forme (en cinq actes et en alexandrins), Le…