Il était tellement moqué, détesté, bashé– comme ils disent – qu’il commençait à susciter la sympathie, l’ex-candidat à la mairie de Paris. Trop facile de critiquer son sourire dadais, de tenir son ambition pour de l’arrogance, de prendre son air de premier de classe pour du mépris (de classe aussi, mais pas la même).
Patatras, paf, ouille, Benjamin Griveaux explose en vol, avant même d’avoir vraiment décollé dans cette campagne. Sacré exploit. Et hop! tout le monde ou presque le défend, s’insurge contre l’ignominie du pseudo-artiste russe qui a rendu publiques des images privées, à caractère sexuel. Et nos chers voisins de s’élever contre «l’américanisation» de la vie politique française. Rien de pire qu’un Russe qui vous américanise.
Face à cette quasi-unanimité, un réflexe…